Un guide pratique pour une communication plus responsable

On ne fait jamais de publicité sur le blog de RSE ATTITUDE, un principe important que nous respectons depuis son lancement. En effet, il est surtout important ici de donner un point de vue, évoquer un ressenti, sa perception d’un événement, ou partager une expérience, son expertise, avec le souci d’être sincère et aussi accessible que possible pour le plus grand nombre.

Mais il fallait bien une exception puisque c’est pour la bonne cause ! En effet, l’ADEME, l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, l’établissement public qui fait référence en France pour ses actions de sensibilisation dans la lutte contre le réchauffement climatique, a publié en janvier 2020 un guide visant à expliquer les enjeux et donner les clés pour communiquer plus responsable. Ce guide s’adresse à tout le monde et plus particulièrement aux professionnels de la communication et du marketing, du secteur privé ou public, sans différence aucune. La finalité est de sensibiliser sur les impacts environnementaux et sociaux de nos actes de communication tout en délivrant des conseils pratiques en la matière.

Il est facile à lire car il ne se lit pas ! Il se prend comme un livre de bonnes recettes qu’on feuillette en fonction de son intérêt quant au support de communication à traiter. Il présente les bons réflexes à adopter afin de communiquer plus responsable dans son métier au quotidien. C’est en tout cas l’objet de la seconde partie du bouquin qui nous enseigne simplement comment décrypter et surtout éviter le greenwashing encore trop présent dans les campagnes de communication.

Et il faut batailler pour ne pas tomber dans les travers du greenwashing car les vieilles habitudes sont tenaces en communication. C’est là où le guide est bien fait car il nous apporte les solutions opérationnelles pour faire les meilleurs choix possibles. Tous les grands moyens de communication sont traités : écoconcevoir un projet éditorial, réduire l’impact du numérique, organiser un événement éco-responsable, écoconcevoir un projet audiovisuel, et jusqu’à traiter la gestion des crises environnementales. Il y en a pour tous les goûts !

Mais comme tout changement à opérer, il faut en comprendre les fondements, le « pourquoi s’engager à modifier ses habitudes… » Je vous conseille donc de ne pas oublier de lire la première partie qui traite des nouveaux enjeux de la communication. C’est essentiel pour prendre conscience des impacts de notre société de « conso-communication » et donc de la nécessité d’agir maintenant. L’économie circulaire, un marketing plus responsable, la révolution numérique ou la recomposition du paysage de la communication sont autant de sujets traités avec précision dans ce guide. Cela donne envie d’opérer le changement dans sa fonction marketing/communication au sein de son entreprise. D’ailleurs, soit dit en passant, cette démarche de communication responsable s’inscrit pleinement dans la stratégie RSE plus globale à l’échelle d’une organisation, quel que soit son secteur d’activité. Tous les chemins mènent à la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) !

Enfin, le livre est agrémenté de témoignages de plusieurs spécialistes qui apportent leurs regards sur le sujet de la communication responsable, ce qui apporte des respirations concrètes et illustratives.

Vous voulez, vous aussi, connaître les clefs d’une communication plus responsable ?

Alors, rendez-vous sur le site de l’ADEME sans plus attendre !

Bonne et saine lecture…

Et si la pandémie COVID-19 était une source d’espoir pour l’avenir ?

Oui, l’Espoir parce que cette période de confinement nous amène à ce repli sur soi, ce questionnement intime, ce retour vers l’Être plutôt que sur l’Avoir. Quel bonheur de constater cette solidarité bienveillante envers les soignants, ces applaudissements, ces dons de matériels, ces usines qui changent de métier pour fabriquer du gel désinfectant, des masques, et globalement tous ceux qui vont porter main forte dans cette situation si difficile…quel magnifique signe d’espoir dans un monde en souffrance. Mes premières pensées vont aujourd’hui à celles et ceux qui souffrent et qui trop souvent meurent de ce virus dévastateur.

Oui, l’Espoir que nous donne à voir cette bataille menée par les Femmes en grande majorité. 91% d’aide-soignantes, 87% d’infirmières, 79% de femmes dans les professions paramédicales, 59% de femmes médecin. N’est-ce pas le signe d’un renouveau vers plus d’égalité ? un monde où les femmes jouent les premiers rôles, où elles sont au front, bien davantage que les Hommes. Oui, les temps changent (enfin), le monde aussi, petit à petit et il n’en sera que meilleur, le jour d’après. La diversité est au cœur des solutions du développement durable.

Oui, l’Espoir parce que les Etats peuvent ne faire qu’un ! Plus de la moitié des habitants de la planète, c’est-à-dire près de 4 milliards de personnes, sont appelées ou contraintes de rester confinées, ensemble, au même moment, dans plus de 90 pays et territoires. Pourquoi ne pourrait-on pas tous ensemble nous engager collectivement dans la lutte contre le réchauffement climatique ? Il est donc possible que les êtres humains sur tous les continents adoptent les mêmes comportements, se rejoignent, agissent ensemble pour un monde meilleur. C’est une utopie, oui, de la naïveté, probablement, mais c’est aussi le signe qu’il est possible de s’engager sur une autre voie, à l’échelle de la planète toute entière.

Oui, l’Espoir car nous réalisons à quel point nous impactons la nature avec nos choix de consommation. Nous nous déplaçons moins, nous achetons moins, et instantanément, la pollution diminue…En quelques jours de confinement, nous avons pu constater le retour d’un air plus respirable, d’un ciel plus bleu, d’une nature plus belle ! Nos actes ont des effets directs sur l’environnement, en négatif…mais aussi en positif. Les actions concrètes des citoyens, des états et des entreprises pour lutter contre le dérèglement climatique ont et auront donc des effets vertueux. C’est génial, ça marche !

Oui, l’Espoir si on veut bien écouter les scientifiques qui alertent sur les risques d’une pandémie depuis une quinzaine d’années. Ils nous parlent de l’impact négatif des Humains sur la biodiversité depuis déjà longtemps, écoutons-les et agissons, enfin. En effet, le Covid-19, tout comme d’autres épidémies majeures (Ebola, SRAS, etc.), n’est pas sans rapport avec la crise de la biodiversité et du climat que nous connaissons. Nous détruisons les milieux naturels à un rythme accéléré, des millions d’hectares de forêt tropicale coupés, 85% des zones humides supprimées depuis le début de l’époque industrielle…et ce ne sont que quelques exemples. Par ces comportements, les populations humaines, souvent en état de santé déjà précaire, entrent en contact avec de nouveaux agents pathogènes. Les réservoirs de ces pathogènes sont des animaux sauvages qui habitent dans des milieux où l’espèce humaine est quasiment absente ou en populations isolées mais du fait de la destruction des forêts, les villageois installés en lisière de déboisement chassent et envoient de la viande contaminée vers les grandes villes, et…le mal est fait. Puis, ce sont les dangers des zoonoses : la consommation et l’import-export d’animaux exotiques. Pour plus d’informations sur ce sujet, visitez le site des chercheurs de l’ISYEB (Institut de systématique, évolution, biodiversité du Muséum national d’Histoire naturelle, Sorbonne Universités).

Les origines de cette pandémie proviennent de nos comportements excessifs, sans limites, sans respect pour la nature, c’est dramatique et pourtant plein d’espoir. Oui, nous avons les clefs pour éviter que cela ne se reproduise, c’est à nous de décider individuellement et collectivement de changer, modifier nos comportements, être plus raisonnés, moins intrusifs, moins consommateurs de tout sur cette terre. Nous avons les cartes en main. Le Covid-19 nous en fait prendre conscience subitement.

Oui, l’Espoir, puisque les solutions sont là, dans chacun d’entre nous, que l’on soit étudiant.e, salarié.e, dirigeant.e, militant.e, élu.e ou simple citoyen et citoyenne de cette planète, nous avons chacun d’entre nous la possibilité de choisir, de décider, de prendre une direction qui sera plus en cohérence avec nos valeurs humanistes, nos aspirations profondes. Réfléchir à ce que nous voulons être aujourd’hui sur cette terre, notre vision, notre raison d’être, pour participer à notre niveau au bonheur de ceux qui nous entourent et à plus longue échéance, préparer le futur de nos enfants afin qu’ils puissent vivre dans un monde plus serein, plus sain, plus simple…

En résumé, l’espoir en l’avenir que nous révèle cette pandémie, c’est l’idée d’inventer un monde plus soutenable, plus raisonnable, plus joyeux pour celles et ceux qui sont à nos côtés, au quotidien. C’est également la mission que peut se donner toute entreprise ou toute organisation, quel que soit son statut, son métier, sa taille, son histoire…choisir d’engager son entreprise dans le développement durable, c’est participer à écrire une nouvelle histoire où la recherche de la justice sociale et du respect de la nature sont au cœur de toute prise de décision. Rien n’est simple en la matière, tout est question de compromis, parfois désarmant, désorientant, souvent même décevant ou frustrant, mais ce questionnement est en lui-même une part de la solution vers une société plus soutenable. Tenter, essayer, se tromper, se faire mal, mais toujours pour avancer dans cet esprit d’une consommation plus raisonnée, moins matérialiste, moins polluante et plus juste pour les êtres humains.

Ce ne sont que des mots, des vœux, des images, des rêves, mais ils sont si essentiels pour écrire l’histoire RSE de son entreprise. La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), c’est d’abord une question de volonté, de choix pour le présent tout en pensant au futur, c’est rêver d’un monde meilleur en restant les pieds sur terre.

La pandémie COVID-19 nous en apprend tellement sur ce que nous sommes devenus, qu’il est grand temps d’écrire ce que nous voulons être aujourd’hui pour permettre l’émergence d’un nouveau monde. Un monde plus juste humainement, plus raisonnable économiquement et plus respectueux de la nature qui nous entoure.