Qualité de Vie au Travail, et si on en parlait ?

De quoi s’agit-il exactement ?

Au départ, c’est la notion de QVT (Qualité de Vie au Travail) qui a émergé et elle a longtemps été utilisée pour évoquer des actions autour du bien-être, des espaces de travail ou de l’équilibre vie pro / vie perso.

En 2020, un virage a éte opéré avec l’accord national interprofessionnel (ANI) qui a élargi cette notion puisqu’on parle désormais de QVCT : Qualité de Vie et des Conditions de Travail. Pourquoi ce changement ? tout simplement pour recentrer le sujet sur le travail en lui même et ses impacts pour les individus.
Le but est d’ancrer la QVCT dans la réalité quotidienne des salariés. C’est d’abord se questionner sur l’organisation du travail et comment il est perçu par les équipes. C’est aussi s’interroger sur les conditions humaines, physiques, managériales et relationnelles associées au travail de chacun.e.

La QVCT s’articule autour de 6 axes

On doit ainsi prendre en compte le contenu et l’organisation du travail, le management et les projets collectifs, le dialogue professionnel et social, l’égalité professionnelle et l’inclusion, la gestion des compétences et des parcours professionnels, ainsi que la santé au travail et prévention.

Quels sont les bénéfices d’une démarche QVCT bien structurée en 3 exemples concrets ?

1. Réduction de l’absentéisme : Prendre en compte et traiter les irritants et conflits, repenser certaines organisations du travail ou intégrer des actions de prévention permet de réduire significativement les absences, les troubles musculosquelettiques, ou les risques psychosociaux.
👉 64 % des salariés bénéficiant d’un bon niveau de QVCT estiment être en meilleure santé mentale (Ipsos x Qualisocial, 2025)

2. Fidélisation des salariés et marque employeur : Aujourd’hui, la qualité de vie et les conditions de travail sont devenues des critères majeurs dans les choix professionnels des candidats, en particulier les jeunes diplômés mais aussi de plus en plus de profils expérimentés.
👉 56 % des salariés français considèrent que la QVCT devrait être une priorité pour leur employeur.

3. Engagement et productivité : La QVCT permet de nourrir la reconnaissance, l’autonomie, la coopération. Lorsqu’une entreprise agit concrètement sur ces leviers, elle booste indéniablement l’engagement, la qualité de travail et la performance.

👉 45 % des salariés dans des structures engagées en QVCT se déclarent plus impliqués professionnellement.

Et la santé mentale dans tout ça ?

Plutôt qu’un long discours, voici 5 conseils à destination des managers pour veiller à la santé mentale de vos équipes :

• ÊTRE PRESENT.E :

C’est être à l’écoute des ressentis et émotions, ainsi que des idées et opinions des autres.

• AUTONOMISER SON EQUIPE :

En responsabilisant les membres de votre équipe, vous leur donnez la possibilité  de définir et organiser leur travail comme ils l’entendent, à partir d’accords et d’objectifs pré-établis.

• TRAITER TOUT LE MONDE DE MANIÈRE JUSTE ET EQUITABLE :

Une décision est considérée comme juste quand les raisons qui ont mené à cette prise de décision sont connues et comprises. Le sentiment d’injustice, s’il perdure, peut devenir un facteur clé de mal-être.

• RECOMPENSER LES EFFORTS ET CULTIVER UNE CULTURE DU FEEDBACK :

Savoir reconnaitre et récompenser les efforts et attribuer les mérites peut impacter favorablement le bien-être et la motivation.

• CRÉER DES ESPACES DE DISCUSSION SUR LE SENS AU TRAVAIL :

Créez des temps dédiés pour prendre du recul, observer et analyser le rapport de chacun.e au travail.

Maintenant, à vous de jouer !

Nous sommes à votre disposition pour vous aider à progresser sur le chemin passionnant de la QVCT…

Bien s’outiller pour réussir son lancement dans la RSE, démonstration par l’exemple avec KING TONY EUROPE.

Dans la série des témoignages de PME engagées dans la RSE, l’entreprise KING TONY EUROPE apporte la preuve qu’avec un peu de méthode et beaucoup de volonté, on peut faire des grands pas sur le chemin du développement durable. Ce fut un réel plaisir pour RSE ATTITUDE d’accompagner cette belle PME à s’immerger dans le monde merveilleux de la RSE ! Et un grand merci à Antoine GUERINEAU, Responsable logistique de l’entreprise et aux membres du comité de pilotage RSE d’apporter leur retour d’expériences.

  • Pouvez-vous nous présenter succinctement votre entreprise ?

« Nous sommes fabricant d’outillage à main depuis 1985, et nous vendons nos outils professionnels via des réseaux de grossistes et distributeurs dans les secteurs agricole, automobile, industriel… L’ensemble des filiales européennes fonctionne grâce à 80 collaborateurs. »

  • Pourquoi avoir décidé d’engager une démarche RSE ?

« Nous avons décidé en 2024 d’engager une démarche RSE suite aux sollicitations de plusieurs de nos clients désireux de travailler avec des partenaires soucieux de ces enjeux. »

  • Pourriez vous nous partager 2 ou 3 bonnes pratiques RSE concrètes mises en place dans votre entreprise ?

« Nous avons, entre autres, installé des éclairages à leds et à détections dans tous nos bâtiments, nous avons établi un baromètre social auprès de nos salariés et nous avons mis en place une démarche d’achats responsables. »

  • Quelles sont les principales difficultés rencontrées dans l votre démarche RSE ?

« La mise en place initiale de cette démarche a été longue et il a fallu comprendre et faire comprendre les bienfaits et les objectifs de la RSE auprès des parties prenantes, mais aujourd’hui nous sommes fiers de ce qui a été fait même s’il reste beaucoup à faire. L’aide de RSE Attitude a été nécessaire pour le lancement afin de comprendre les enjeux, de comprendre comment mettre les actions en place et comment les rapporter. »

  • Quels grands avantages avez-vous retiré de votre engagement dans la RSE ?

« Il y a eu une prise de conscience collective de la nécessité d’améliorer le bien-être des employés, d’essayer de faire des économies d’énergie et d’améliorer la cohésion d’équipe. Les premières actions faites en ce sens ont eu des résultats très positifs. »

  • Pour terminer, si vous aviez un conseil à donner à une entreprise qui souhaite engager une démarche RSE, quel serait-il ?

« Nous conseillons aux entreprises de se faire aider par des spécialistes comme RSE Attitude pour démarrer une démarche RSE. Ça permet de se lancer et de mieux comprendre les enjeux. La régularité des échanges aide aussi à s’imposer des temps de travail sur ces sujets. Sans cette aide nous n’aurions pas autant avancer dans notre démarche. »