Démarche RSE, les secrets de la réussite !

Découvrez quelques bonnes astuces « prêtes à l’emploi » pour que votre démarche RSE porte ses fruits…durablement !

– Commencer par un diagnostic :

Votre entreprise a certainement déjà engagé des actions en matière de RSE, encore faut-il le savoir ! S’appuyer sur ses bonnes pratiques et identifier ses voies de progrès grâce à un état des lieux RSE complet sur la base de la norme ISO 26000 vous permettra d’avancer de façon cohérente et adaptée à votre organisation.

– Une gouvernance engagée :

L’implication de la direction et des managers au plus haut niveau de l’entreprise est au cœur de la bonne conduite d’une stratégie RSE. Définir sa vision et ses valeurs RSE dès le lancement permettra de partir dans le bon sens. Et n’oubliez pas, l’exemplarité est un maître mot dans le monde merveilleux de la RSE !

– Prioriser sur vos enjeux clés :

Inutile de partir trop vite et de vouloir agir sur tous les critères de la RSE en même temps, au risque de vous épuiser rapidement…Une analyse de matérialité permettra de vous focaliser sur les enjeux RSE prioritaires pour votre entreprise en fonction de votre contexte et des attentes de vos parties prenantes.

– L’indispensable mobilisation des salariés :

Comprendre les enjeux de la RSE pour en appréhender l’intérêt et les bénéfices est un préalable indispensable. Il s’agit de susciter la motivation et de favoriser l’implication du personnel dans la démarche RSE, gage de réussite sur la durée.

– L’ouverture aux autres :

Ecouter et analyser les attentes de toutes vos parties prenantes internes et externes afin d’agir comme une entreprise plus responsable en phase avec les nouvelles attentes de la société (clients, fournisseurs, collectivités, associations, médias, etc.) et échanger les bonnes expériences.

– Faire de la RSE un levier de performance :

Intégrer la RSE au cœur du métier et de la conception des produits/services de l’entreprise est essentiel, ce qui permettra d’améliorer votre compétitivité au service des nouvelles attentes des consommateurs.

– Prendre son temps :

La RSE est une démarche de long terme qui nécessite d’avancer de façon progressive, sans bruler les étapes et en se donnant le temps de faire des tests, de corriger si besoin et de capitaliser sur les bonnes pratiques mises en œuvre.

– Piloter sa performance globale :

C’est s’assurer de l’efficacité des actions engagées grâce au suivi des indicateurs adaptés et en se fixant des objectifs de performance à atteindre sur les trois piliers du développement durable au niveau économique, social et environnemental.

Maintenant, c’est à vous de jouer !

Quand RSE rime avec PME !

« La RSE, cela concerne surtout les grands groupes (…) c’est trop lourd à mettre en place dans les petites entreprises (…) on n’a pas les ressources en interne, etc. ». Voici quelques exemples de préjugés qu’on peut parfois avoir au sujet de la RSE dans les PME et TPE.

Et pourtant, quand on y regarde de plus près, la Responsabilité Sociétale n’est pas uniquement l’affaire des grands groupes, bien au contraire. Ainsi, en France, les entreprises labellisées en matière de RSE (Label Engagé RSE de l’AFNOR ou Label Lucie 26000 par exemple) sont en grande majorité des petites et moyennes entreprises.

Que ce soit par conviction sociale ou environnementale (et il y en a beaucoup dans les PME et TPE) ou par obligation (du marché avec les critères RSE dans les appels d’offre par exemple), les dirigeantes et dirigeants de PME sont de plus en plus nombreux à s’engager dans des démarches de Responsabilité Sociétale.

Et les résultats sont là ! L’étude de France Stratégie (Commissariat à la stratégie et prospective) de janvier 2016 réalisée en passant au crible 8500 entreprises incluant des PME d’au moins 10 salariés met en évidence un lien positif très significatif entre RSE et performance. Elle montre que les effets positifs de la RSE surpassent les coûts. La RSE procure un gain de performance économique en moyenne de l’ordre de 13% par rapport aux entreprises qui ne l’introduisent pas. Cet écart monte à plus de 20% pour la seule dimension RH de la RSE (environnement : 8%, relations clients/fournisseurs : 5%).

Pour ce qui est maintenant de la soi-disant lourdeur de la RSE, rien à voir avec ce qu’on voit ou on a pu voir avec les démarches QSE de type ISO 9001 ou 14001 (Qualité, Sécurité, Environnement). En effet, pas besoin de formaliser des tonnes de procédures et autres modes opératoires pour justifier qu’on fait “bien” en matière de RSE.

Ce qui prime par dessus tout, c’est l’action ! Agir concrètement et de façon cohérente sur les enjeux RSE prioritaires pour son entreprise, c’est ça le plus important. En effet, préserver les ressources naturelles, développer la qualité de vie au travail pour les salariés tout en faisant preuve d’éthique dans les affaires, ce n’est pas avec des procédures qu’on le prouve mais avec des actes…et aussi avec quelques indicateurs de performance pour s’assurer que l’efficacité est au bout du tunnel ! Sans oublier de satisfaire ses parties prenantes qui est la finalité de toute démarche RSE : Salariés, clients, fournisseurs, actionnaires, associations, syndicats, organismes publiques, etc. tous doivent pourvoir témoigner de leur “bonheur” de coopérer avec l’entreprise engagée en RSE.

Quant aux ressources enfin, inutile d’embaucher un responsable RSE et de prévoir un budget mirobolant ! Prenons déjà le temps d’en parler en interne avec les équipes, de se sensibiliser au sujet, de commencer par un état des lieux pour fixer ses priorités et engager un plan d’actions progressif en impliquant les salariés qui veulent participer. Petit à petit, votre démarche RSE va prendre forme pour se décliner ensuite dans chaque fonction de l’entreprise.

En résumé, la RSE concerne donc aussi (et surtout) les PME et TPE qui constituent les forces vives de notre économie. Se projeter à long terme, redonner un élan à son projet d’entreprise en fédérant les équipes autour d’un projet commun grâce à la RSE, c’est le défi des PME innovantes et résilientes dans un monde en pleine mutation.